jeudi 8 mars 2007

Paulinius Zénoble Péliguon

(25 février 1448 – 11 février 1501)


Humaniste athée et membre de la guilde des Copistes Lumineux, il a entamé une œuvre à jamais inachevée qui se voulait la description la plus fidèle possible de Lectoris, une ville d’environ 10.000 habitants dont il a commencé à détailler l’histoire familiale de ses principaux représentants et figures marquantes. Il ressort de ses écrits que cette ville qui aurait voulu être la capitale du royaume de France et, par son érudition, briller et rendre la vie plus facile au-delà de ses murs. Officiellement une épidémie locale d'ergotisme décima sa population, ne laissant personne de vivant en les murs de la ville. Paulinius Zénoble Péliguon était un des rares à accorder crédit à cette thèse qu’il étaya jusqu’à sa mort, alors que la plupart des savants de l’époque, sous l’influence de Guillaume Budé, affirmèrent qu’il s’agissait d’un empoisonnement de grande envergure. Cette théorie du complot horripilait Péliguon qui allait à contre-courant en contredisant Budé et même Érasme sur la symbolique des œuvres de Pinclor.



Péliguon considérait Pinclor comme un auteur majeur de l’Antiquité. Il dénichait le moindre écrit portant le nom de ce polygraphe grec. Ainsi tout ce que nous savons aujourd’hui de Pinclor, nous le devons aux ouvrages que Péliguon a publiés de son vivant. Il mourut bien avant ses contradicteurs leur laissant la possibilité d’imposer leurs suppositions à l’ensemble des érudits de l’époque et jusqu’à nos jours. En 1503 sa seule et unique fille, Zénobie, mourut et perdit une grande partie des écrits de son père, notamment les ouvrages que celui-ci avait collationnés alors qu’elle traversait la Manche dans le but d’éduquer Henri VIII, héritier du trône d’Angleterre.


Auteur : Desman


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